Au fil du temps, nous avons remarqué que certaines questions sur l’identité authentifiée revenaient souvent dans les demandes des clients. C’est pourquoi nous avons pensé qu’il était préférable de partager un petit guide de démystification pour répondre à certaines des questions récurrentes que l’on nous pose.
MYTHE : le web ouvert n’a pas besoin d’identité authentifiée
Le web est une source d’information considérable et de nombreux sites web fournissent une partie ou la totalité de leur contenu en ligne gratuitement. Pour couvrir leurs frais, ces sites web s’appuient sur les revenus générés par les publicités en ligne (et peuvent collaborer avec plusieurs partenaires publicitaires).
En outre, les consommateurs « entretiennent » des relations suivies avec un certain nombre de sites web. Afin d’informer ces relations permanentes et de mémoriser correctement leurs préférences, les consommateurs peuvent s’authentifier à l’aide d’un courriel, d’un numéro de téléphone ou d’un identifiant social, par exemple, pour stocker leurs informations et permettre un accès et des expériences plus rapides et plus qualitatives.
L’identité authentifiée apporte une valeur au consommateur sous la forme d’un contenu gratuit et d’une personnalisation, et permet aux éditeurs de mettre leur contenu de valeur à la disposition des consommateurs. L’internet gratuit prospère grâce à la publicité, et l’identité authentifiée est le fondement de la publicité moderne.
MYTHE : l’identité authentifiée est synonyme de cookies
Dans la plupart des contextes, le terme « cookies » fait référence aux cookies tiers, qui posent de nombreux problèmes, bien qu’ils constituent la base de l’écosystème numérique moderne.
Qui plus est, les cookies tiers n’offraient pas aux individus le meilleur niveau de transparence, de choix ou de contrôle sur la manière dont leurs données étaient utilisées.
En revanche, l’identité authentifiée repose sur l’échange fiable et transparent de contenu et/ou de services contre des données authentifiées telles que des adresses électroniques. Les consommateurs sont en mesure de contrôler leurs données et leurs préférences et de partager ces données de manière transparente et volontaire en échange d’interactions de valeur avec les éditeurs et les marketeurs. Il convient de noter que l’identité authentifiée ne fonctionne que lorsqu’un consommateur partage son adresse électronique.
MYTHE : l’identité authentifiée n’est pas conforme à la réglementation en matière de protection de la vie privée
Les réglementations en matière de protection de la vie privée garantissent aux consommateurs le contrôle de leurs données. Pour que l’identité authentifiée fonctionne dans un cadre où le RGPD et d’autres réglementations sont en constante évolution, elle nécessite de bien comprendre les réglementations elles-mêmes, ainsi que les éléments suivants :
- L’infrastructure permettant de partager et de mettre à jour les préférences des individus entre partenaires
- La technologie permettant de résoudre les éléments disparates des données afin de mettre en correspondance les personnes et les authentifications
- La confiance et l’indépendance nécessaires pour réunir toutes ces parties
Nous fournissons actuellement ces solutions et rendons l’identité authentifiée conforme, non seulement à la lettre de la loi, mais aussi à l’esprit de la loi de demain.
À mesure que la protection de la vie privée évolue, nous continuerons à améliorer l’identité authentifiée pour qu’elle corresponde, non seulement à la réglementation, mais aussi aux exigences des consommateurs en matière de protection de la vie privée.
MYTHE : le fingerprinting offre plus de possibilités que l’authentification de l’identité
L’échelle que permet le fingerprinting est due en partie à la collecte et à l’utilisation « non labellisées » des signaux du navigateur et du réseau. Ces signaux et la création de l’identité « synthétique » ne sont pas transparents pour le consommateur, et le choix de s’y soustraire est pour le moins difficile. L’échelle que permet le fingerprinting pour le ciblage et la mesure a un coût considérable : la confiance du consommateur.
Le fingerprinting est une technologie inacceptable et dangereuse pour l’écosystème publicitaire ainsi que pour nos clients. D’ailleurs, l’écosystème commence à s’en rendre compte, puisque tous les grands navigateurs condamnent le fingerprinting et que les autorités de régulation ont également placé cette pratique sous surveillance. Les entreprises qui se préparent à l’avenir post-cookie en faisant du fingerprinting l’élément central de leur stratégie se soumettent à la pression réglementaire, mais aussi à la pression des consommateurs, qui recherchent la confiance, la transparence et le contrôle.
En revanche, l’identité authentifiée repose sur le fait que les consommateurs acceptent de partager leur identité. Les environnements cloisonnés ont prospéré grâce à l’identité authentifiée, et le web ouvert a maintenant la possibilité d’utiliser cette dernière pour atteindre la parité concurrentielle qu’il recherche depuis si longtemps.