Le succès d’une campagne cookieless vidéo pour un acteur du retail
Un acteur du retail s’est appuyé sur la solution Authenticated Traffic Solution (ATS) de LiveRamp pour maximiser ses performances. L’objectif étant d’anticiper la disparition des cookies tiers, prévue en 2024.
-
+16%
Reach incrémental avec le RampID
-
+10%
de Reach incrémental sur les environnements Safari et Firefox
-
26%
moins cher pour le CPM dans le cas où seul le RampID est présent
Solution
LiveRamp a proposé à l’acteur du retail d’expérimenter sa solution cookieless sur une campagne A/B test. Réalisée via Xandr, elle porte pour un produit alimentaire. Elle s’étale sur une période d’un mois. Le but ? Permettre au retailer de vérifier la pertinence de l’approche.
Tout d’abord, l’annonceur a sélectionné une audience client au sein de sa base de données. Ensuite, elle a été divisée en deux groupes distincts, de taille différente :
- 70 % de la cible CRM est ciblée par l’intermédiaire du dispositif traditionnel, reposant sur l’usage de cookies tiers. Ici, la vidéo est diffusée sur tous les sites éditoriaux proposant le format vidéo.
- 30 % de la cible CRM est ciblée en RampID. La campagne est exclusivement affichée sur les sites des éditeurs ayant déployé la solution ATS. Seuls eux sont capables de retrouver les internautes ciblés. Près de la moitié du temps passé par les consommateurs sur l’open web l’est sur des domaines fonctionnant ou qui fonctionneront avec l’ATS. Cela déverrouille ainsi un échelon critique pour les éditeurs et les spécialistes marketing du monde entier.
Lors de la visite d’une page sur un site internet renfermant un espace publicitaire, le SSP déchiffre l’identifiant. Il transmet ensuite le RampID à des demandes d’enchères sur la DSP (Demand-Side Platform).
Ces RampID peuvent être exploités à des fins d’identification dans le cadre des Real-time bidding (RTB) ou « enchères en temps réel ». Les DSP y répondent alors automatiquement au nom de l’annonceur. Finalement, l’enchère gagnante est transmise au site web et l’annonce est diffusée à l’utilisateur.
En vue d’évaluer les performances de la campagne vidéo, LiveRamp et le retailer ont défini trois KPIs :
- Le Reach. Il s’agit de mesurer le volume d’impressions réalisé sur chacun des deux groupes.
- La fréquence d’exposition sur l’ensemble de la campagne.
- Le taux de visibilité et de complétion de la vidéo. Le premier indicateur clé détermine la part des impressions mesurables ayant été réellement visibles par les individus ciblés. Le second indique la part de l’audience ayant visionné intégralement la vidéo.
Resultat
La campagne vidéo de l’acteur du retail a été délivrée avec succès sur la base du RampID. Le budget a été totalement dépensé. LiveRamp a procédé à la comparaison des trois KPIs sur les deux groupes ciblés.
Pour rappel, les groupes ne faisaient pas la même taille en amont de la campagne vidéo. L’un rassemblait 70 % de la cible CRM, l’autre 30 %. En repartant sur une base équivalente (base 100), LiveRamp a pu observer que si le même budget avait été dépensé avec RampID, le retailer aurait atteint 16 % de couverture sur cible supplémentaire.
Au sein de ces 16 % de Reach additionnel, 10 % sont liés au ciblage des internautes sur les navigateurs web Safari et Firefox. Tous deux ne prennent pas en charge les cookies tiers. La solution développée par LiveRamp permet justement de toucher des internautes présents sur des environnements non addressables en temps normal.
Les 6 % restant sont attribués à une meilleure gestion de la fréquence d’exposition par rapport à un ciblage classique. Avec ATS, les annonceurs savent précisément s’ils ont atteint le bon nombre d’expositions. Cette information est très utile pour ne pas surexposer les internautes aux publicités.
Avec la solution LiveRamp, le coût de la diffusion de la campagne est 26 % moins cher. Comment l’expliquer ? Les cookies tiers ne sont pas rattachés à un individu, mais à un navigateur web. Ainsi, si un internaute surfe sur internet depuis son PC, son smartphone et sa tablette, trois cookies sont enregistrés. Le retailer le considère comme trois individus différents.
Si son objectif est d’afficher la vidéo publicitaire 10 fois, il va dépenser de l’argent pour la diffuser 10 fois, sur chacun des appareils. Finalement, l’internaute aura visionné 30 fois la publicité. Ce type de pratique expose l’annonceur à un risque de surpression publicitaire sur les individus. De plus, il paie 20 impressions pour rien.
Grâce à ATS, même s’il navigue sur plusieurs devices, l’internaute est considéré comme une seule et même personne. La campagne vidéo est affichée uniquement 10 fois. Le budget restant peut être utilisé pour la diffuser auprès de deux autres personnes.