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Second Party Data Sharing : où en sont les entreprises ?

  • 4 temps de lecture

Prendre le virage de la 2nd party data sharing

Une étude de 2018 sur le partage de données commandée par la Commission européenne nous apprenait qu’à peine 40 % des entreprises interrogées se sont engagées durablement dans une démarche de partage de données avec des entreprises tierces. Alors que la data devient le nerf de la guerre toutes les entreprises n’ont, pour autant, pas encore intégré un processus de  second party data sharing. Faisons le point au regard de cette étude.

 

État des lieux sur le partage de données

Même si les entreprises savent qu’elles ne peuvent plus faire sans data toutes n’ont pas encore mis en place des collaborations B2B avec de tierces parties.

Les craintes principales sont la confidentialité des données et le respect de la vie privée des consommateurs . Les marques et les entreprises restent inquiètes par rapport à ce qu’il est possible de faire ou pas en matière de droit. Toutes gardent à l’esprit que ce qu’elles font de la donnée influe sur leur image de marque, aussi la prudence est de rigueur.

Pour autant, les marketeurs sont bien conscients du pouvoir des données mises en commun. Ils ont bien saisi l’importance des données et certains annonceurs redoublent déjà d’efforts pour exploiter celles dont ils disposent. Prenons un exemple plus parlant en imaginant le cas d’une compagnie aérienne qui pourrait partager sa data en collaborant avec une grande chaîne hôtelière. Une telle collaboration permettrait à  ces 2 acteurs d’optimiser leurs relations avec les consommateurs finaux :

  • Qualité de service correspondant aux besoins du client (séjours sur mesure, activité pour les enfants)
  • Services additionnels (Conciergerie, locations de voitures…)
  • Dans le cadre d’une clientèle B2B, proposer des services adaptés.

L’étude fait état d’une fenêtre maximum de cinq ans pour que les entreprises à la traîne sur ce sujet investissent des sommes considérables dans l’exploitation de data.


Les opportunités de la 2nd party data sharing : Générer de la valeur

De nombreux secteurs tirent déjà avantages de partenariats basés sur la 2nd party data sharing. C’est particulièrement vrai pour le monde du retail qui a constamment besoin de muter et de se renouveler face aux pure players et aux géants du secteur. Afin d’optimiser sa stratégie de second party data sharing, les entreprises doivent choisir un un tiers de confiance . Son rôle est prépondérant, il permet :

  • de garantir la sécurité des données CRM des entreprises partenaires
  • d’optimiser la reconnaissance des individus présents dans les Base De Donnée CRM (avoir le meilleur taux de match entre les données personnelles présentes dans BDD de l’annonceur A et dans la BDD l’annonceur B).

La mise en place d’un partenariat permet de générer de la valeur tout en répondant mieux aux besoins du consommateur final.

 

Un avantage concurrentiel

La data sharing c’est pouvoir se rapprocher encore plus des consommateurs finaux et proposer un marketing plus fin.
Travailler ensemble c’est aussi gagner en compétitivité avec les forces de chacun sur un marché en constante mutation. C’est parce que les entreprises connaissent particulièrement bien leurs potentiels de prospects qu’elles sont à même de communiquer le bon message.

On pourrait résumer la data sharing à un adage bien connu : « quand l’union fait la force ».

Avec un encadrement clair et fiable ainsi que le respect des principes de non-concurrence, le partage de données est une stratégie gagnante sur le long terme. Le rôle d’un tiers de confiance reconnu est important pour mettre en place ce 2nd party data Sharing. Les entreprises et les marques qui n’ont pas encore misé sur une telle aubaine vont devoir rapidement réfléchir à une mise en place pertinente de data sharing afin de se rapprocher davantage des consommateurs et de leurs centres d’intérêt.

Article écrit par Nicolas Doré – Senior Sales – LiveRamp.

 

 

 

 

 

 

 

 

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